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Collection de l'Artothèque
Détail de l'œuvre
Part One, s.t. (2009)Encre sur papier, 33 x 43 cm.
Caution pour la location : 57€
Biographie : Part One
Le graff relève du mouvement du Street Art qui consiste à intervenir dans l’espace urbain. Parfois associé à du vandalisme lorsqu’il apparaît sur les équipements publics – ou privés, il n’empêche que la valeur des dessins ou des écritures tend à être reconnue. Les grandes places du Street Art sont Berlin, Melbourne et Sao Paulo.
Cette intervention dans l’espace public permet aux artistes de sortir des limites du cadre, voire de l’atelier. L’art s’impose alors à la vue de tous.
Cet affranchissement des codes culturels s’accompagne souvent d’un engagement ; en effet, les messages délivrés dans les dessins témoignent d’une volonté de subversion, de contestation, voire de provocation.
C’est pourquoi les influences sont diverses, souvent personnelles et intimes.
Il s’agit d’un moyen de communication visible et lisible par le grand nombre.
Il faut donc que le message puisse être appréhendé en un coup d’œil ; aussi, les formes sont denses et les couleurs vives.
Force est de reconnaître que cette forme d’expression a souvent soulevé le débat de savoir s’il s’agissait d’art ou de vandalisme.
Les artistes, se revendiquant à la marge des institutions culturelles, et véhiculant un message de contestation, ont eux-mêmes participé de cette ambiguïté.
Si, à l’origine, ce courant rassemblait les graffeurs et les punks, il revêt aujourd’hui diverses formes : projection vidéo, bombe de peinture, collage, pochoir, pose de mosaïques, autocollants…
Comme c’est le cas ici, le medium plastique, comme le pastel ou la peinture ou l’encre, peuvent également être utilisés.
Part One a réalisé une série de dessins à l’encre, où des écritures occupent toute la surface. Ici, la composition mêle les arrondis du fond, roses orangés, à l’aspect plus géométrique des lettres, qui se détachent d’une ombre de couleur parme.
Plus connu sous le nom de Part One, Enrique Torres – né à New York en 1959 – grandit à Harlem et réalise ses premiers graffiti dès le début des années 70. Devenu un writer reconnu au début de la décennie suivante, il participe à de nombreux événements de la scène artistique downtown et intervient dans des lieux tels que Gallozzi-Laplaca Gallery ou les clubs emblématiques The Limelight et The Tunnel.
Il expose à la Fondation Cartier, à l’occasion de l’exposition Ne dans la rue – Graffiti : « Se définissant lui-même comme aerosol expressionnist (expressionniste de la bombe), Part One développe aujourd’hui une œuvre qui mêle différents supports et techniques. »
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